Le président engage le dialogue avec les acteurs de l’économie

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a récemment donné le coup d’envoi à la deuxième édition de la rencontre nationale avec les acteurs de l’économie. Cet événement, qui se déroule au Centre international des conférences AbdelatifRahal à Alger, s’inscrit dans une dynamique de promotion de l’«Algérie 2025, année de la réussite économique». De nombreux responsables d’État, ministres, dirigeants d’entreprises ainsi que des représentants d’institutions y participent, marquant ainsi une volonté de rassemblement autour de défis économiques communs.
Les enjeux de la rencontre avec les acteurs économiques d’Algérie
Cette rencontre, orchestrée par le Conseil du renouveau économique algérien (CREA), vise avant tout à établir un cadre propice aux discussions sur l’avenir économique du pays. En effet, l’Algérie fait face à des défis majeurs, entre la nécessité d’une diversification de l’économie et la recherche de partenariats stratégiques. Les thématiques abordées vont des nouvelles technologies de l’information à l’innovation dans l’agriculture en passant par la transition énergétique.
Lors de cet événement, le président Tebboune a insisté sur l’importance d’une collaboration renforcée entre le secteur public et le secteur privé. Ce partenariat est essentiel pour stimuler l’investissement et créer des emplois, surtout dans un contexte mondial où la compétitivité est accrue. Parmi les participants à cette rencontre, on compte des représentants de grandes entreprises telles que BNP Paribas, Orange et Renault, ce qui témoigne de l’intérêt que suscite l’Algérie sur le plan économique international.
Des propositions pour stimuler la croissance
Différentes propositions ont été mises sur la table afin de relancer l’économie algérienne et de préparer le terrain pour une croissance durable. Voici quelquesunes des idées exprimées :
- Renforcer le soutien aux startups et à l’entrepreneuriat, en facilitant l’accès au financement.
- Encourager la recherche et l’innovation, notamment dans le secteur des nouvelles technologies.
- Établir un guichet unique pour simplifier les démarches administratives pour les investisseurs.
- Promouvoir des partenariats internationaux pour attirer des investissements étrangers.
En abordant ces questions, l’Algérie cherche à se positionner comme une destination attractive pour les investisseurs tout en s’engageant dans un processus de transformation structurelle de son économie.
Des exemples inspirants dans le monde économique
Dans le cadre de cette rencontre, plusieurs intervenants ont partagé des cas de succès d’autres nations qui ont réussi à transformer leur économie. Par exemple :
- La transition énergétique en Allemagne, qui a su capitaliser sur ses ressources renouvelables.
- La stratégie de diversification économique aux Émirats Arabes Unis, notamment dans le secteur du tourisme et des services.
- Le modèle numérique de l’Estonie, qui a intégré l’egouvernement dans ses services publics.
Ces exemples illustrent les possibilités qui s’offrent à l’Algérie si elle adopte des mesures audacieuses. L’échange d’expériences entre les pays peut servir d’accélérateur de développement, mettant en lumière les parcours fragiles mais fructueux d’économies émergentes.
Impact sur l’industrie algérienne et l’innovation
La rencontre a également abordé des questions portant spécifiquement sur l’industrie algérienne. Le pays dispose de nombreuses ressources naturelles et d’un capital humain prometteur. Cependant, il nécessite une forte polarisation autour de l’innovation pour se moderniser. Le ministre de l’Industrie a présenté un plan ambitieux axé sur l’industrialisation des projets.
Les secteurs d’activité ciblés
Le gouvernement a identifié plusieurs secteurs stratégiques pour le développement industriel du pays :
- Énergies renouvelables : La transition vers des sources d’énergie moins polluantes est devenue une priorité.
- Agriculture durable : L’optimisation des ressources en eau et des techniques de culture est cruciale pour assurer la sécurité alimentaire.
- Technologies de l’information : Le digital est un levier à explorer pour soutenir la productivité et l’innovation.
- Industrie pharmaceutique : Le pays vise à réduire sa dépendance à l’importation de médicaments.
Chacun de ces secteurs présente des opportunités d’investissement significatives. Le président a rappelé l’urgent besoin d’incuber des projets d’envergure qui puissent générer de l’emploi et contribuer au PIB national.
Collaboration avec les grandes entreprises
La collaboration avec des multinationales s’avère également cruciale. Des entreprises comme TotalEnergies et Danone figurent parmi les intervenants, témoignant de leur volonté d’investir dans des projets en Algérie. Leur présence représente non seulement un apport financier, mais aussi une expertise technique essentielle. Ainsi, l’initiative est de créer un cadre où ces entreprises peuvent s’épanouir tout en contribuant à l’économie locale.
Le rôle du gouvernement dans la création d’un climat économique favorable
Un autre point abordé lors de la rencontre concerne le rôle fondamental du gouvernement dans la facilitation d’un climat d’investissement favorable. Ce dernier doit mettre en place des réformes administratives et juridiques pour rassurer les investisseurs. De nouvelles lois pourraient être envisagées pour sécuriser les investissements étrangers et soutenir le développement des PME.
Les mesures à envisager
Le gouvernement devrait envisager les mesures suivantes :
- Rationalisation des circuits administratifs pour accélérer le traitement des dossiers d’investissement.
- Révision de la fiscalité pour la rendre plus compétitive.
- Création d’incitations pour les entreprises qui investissent dans les régions moins développées.
Ces ajustements sont essentiels pour susciter un regain de confiance de la part des investisseurs étrangers et locaux, en leur offrant les garanties nécessaires pour opérer dans un environnement serein.
L’importance de la digitalisation dans l’économie algérienne
Un sujet incontournable lors de cette rencontre a été la nécessité d’accélérer la digitalisation de l’économie algérienne. Dans un monde interconnecté où le digital joue un rôle prépondérant, l’Algérie doit investir dans des infrastructures numériques solides pour faciliter les échanges et améliorer l’expérience client.
Les axes de digitalisation à privilégier
Parmi les axes de digitalisation identifiés, on peut citer :
- Développement de l’ecommerce : Favoriser les plateformes locales pour stimuler le commerce en ligne.
- Digitalisation des services publics : Rendre les démarches administratives plus accessibles via des solutions numériques.
- Formation aux compétences numériques : Accompagner la population et les entreprises vers l’utilisation des nouveaux outils numériques.
Une stratégie de digitalisation bien orchestrée pourrait non seulement améliorer la compétitivité des entreprises, mais aussi renforcer l’économie dans son ensemble. C’est un levier que l’Algérie doit exploiter pleinement pour réaliser ses ambitions économiques.
Partenariats internationaux dans le numérique
Pour réussir cette transformation digitale, l’Algérie doit nouer des partenariats avec des entreprises étrangères qui ont fait leurs preuves dans ce domaine. Des entreprises telles qu’Air France et SaintGobain pourraient apporter leur savoirfaire, notamment en matière de mise en œuvre de solutions numériques. En collaborant avec ces géants, l’Algérie pourrait bénéficier d’une expertise précieuse et accélérer le processus de digitalisation.
المصدر: الجزائر الآن