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Les autorités de Goïta persistent dans leur provocation

Depuis l’arrivée au pouvoir des autorités militaires actuelles au Mali, les autorités de Bamako continuent de mener leur campagne hostile à l’Algérie, motivées par des agendas de puissances cherchant à déstabiliser la région et à cibler la sécurité et l’unité de l’Algérie.

Dans leurs dernières actions, les autorités maliennes ont de nouveau accusé l’Algérie de soutenir des “groupes terroristes”, en référence aux mouvements touaregs d’Azawad, qui étaient parties prenantes dans l’accord de paix et de réconciliation signé à Alger en 2015, et qui avait longtemps été un facteur de stabilité au Mali.

Les autorités de Goita ont même franchi une nouvelle étape en portant atteinte à l’unité et à l’intégrité de l’Algérie, en évoquant le “séparatisme de la Kabylie”, dans un contexte de défiance visàvis d’Alger. Cette position de l’administration militaire de Bamako fait suite aux déclarations du ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, qui a critiqué la nouvelle stratégie de lutte contre le terrorisme au Mali et exprimé le rejet catégorique de l’Algérie visàvis des solutions militaires, les qualifiant d’inefficaces.

Les autorités militaires en place à Bamako, dans leur nouvelle stratégie, tentent de regrouper tous les mouvements du nord du pays dans une seule catégorie, afin de légitimer leur répression sous le prétexte de la lutte contre le terrorisme, alors que la question de l’Azawad est un problème national en suspens depuis des décennies. Cette approche est rejetée par l’Algérie, qui estime que la solution politique est la plus appropriée pour résoudre la crise de l’Azawad, une question qui représente une problématique de sécurité nationale pour l’Algérie, car ces tribus vivent à proximité de ses frontières et sont présentes dans d’autres pays de la région, tels que la Libye, le Niger, le Mali et l’Algérie.

Le Conseil militaire malien a renié les engagements du gouvernement précédent et a annoncé, le 25 janvier 2024, la fin immédiate de l’accord de paix signé à Alger, arguant que l’accord était caduque depuis la reprise des affrontements armés en 2023 entre les touaregs et le gouvernement militaire central, après le retrait de la mission des Nations Unies MINUSMA, suite à une demande du gouvernement militaire, après une présence de dix ans. Depuis lors, les relations entre l’Algérie et le Mali sont marquées par une tension croissante, qui s’est intensifiée lors de la dernière Assemblée générale de l’ONU à New York, où les ministres des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, et le porteparole des autorités maliennes, le colonel Abdoulaye Maïga, se sont échangés des déclarations virulentes.

Cette escalade a été exacerbée par l’utilisation par les autorités maliennes des mercenaires de la “groupe Wagner”, anciennement connu sous ce nom, lors de leurs attaques contre les sites touaregs dans le nord du Mali en novembre 2023, et qui ont repris en août dernier, se produisant sur le territoire algérien, causant la mort de plus de 20 civils.

Cela a poussé l’Algérie à exprimer ses préoccupations auprès du Conseil de sécurité en septembre dernier, où l’ambassadeur Amar Belani a appelé à tenir responsables “les parties responsables des bombardements de civils dans la région de Tinzouatine”, soulignant la nécessité de “mettre fin aux violations des armées privées utilisées par certains pays”, et avertissant des dangers de “l’absence de responsabilité de ces parties, qui créent des menaces et des dangers pour la région”.

Il n’y a pas d’autre choix que de revenir à la négociation

Lors de sa conférence de presse la semaine dernière pour présenter les activités de la diplomatie algérienne en 2024, Ahmed Attaf, en réponse à une question sur la présence des forces russes de Wagner au nord du Mali, a déclaré : “Nous avons dit à nos amis russes que nous, en tant qu’Algériens, ne permettrons ni n’accepterons qu’un groupe politique, qui était signataire de l’accord de paix d’Alger, soit transformé du jour au lendemain en des bandes terroristes, et ce sont ces groupes avec lesquels il faudra négocier à l’avenir.” Attaf a souligné “l’attachement de l’Algérie à la participation des mouvements de l’Azawad à tout processus politique et toute initiative de paix au Mali”, affirmant que “la reprise des négociations entre ces mouvements et Bamako est inévitable, la négociation et la médiation algériennes sont à venir, ainsi que la solution politique, et l’Algérie sera présente”.

Il a ajouté que “l’Algérie a voulu convaincre son ami russe des évidences qu’elle a abordées à travers sa longue expérience dans les dossiers de la région du Sahel, depuis des décennies, à savoir que la solution militaire (au nord du Mali) est impossible, elle a été tentée trois fois et a échoué”.

Un jeu hors de l’agenda malien

Ce qui se dégage des comportements des autorités en place à Bamako, qui semblent être en train de “mordre la main” qui leur a tendu de l’aide depuis des décennies pour assurer la sécurité, indique qu’elles croient que cela poussera l’Algérie à modifier ses principes et ses relations avec les acteurs de la région. Les déclarations des responsables maliens, qui ont souvent employé des termes peu diplomatiques et des accusations non fondées à l’encontre de l’Algérie, révèlent que Bamako s’est engagé dans un jeu qui n’est pas lié à son agenda et qui n’est pas dans son intérêt, car elle a ciblé la mauvaise partie, celle qui a véritablement protégé ses arrières face aux interventions étrangères et aux groupes terroristes.

L’Algérie a toujours été opposée aux agendas et aux interventions étrangères dans la région du Sahel, l’ayant déclaré ouvertement à plusieurs reprises, car, forte de son expérience diplomatique, elle estime que les solutions aux crises deviennent encore plus compliquées en présence de fils d’interventions extérieures et étrangères dans la région, ce qui dérange le régime marocain, qui cherche à approfondir les divisions entre les parties prenantes de la région et à inciter contre l’Algérie. Cela est devenu évident dans le dernier communiqué du ministère des Affaires étrangères du Mali, qui a abordé la question de la “Kabylie”, une idée promue par le Royaume du Maroc pour tenter de défier l’Algérie et de mettre sur un pied d’égalité cette question “fantoche” fabriquée en Algérie avec celle de l’indépendance de la dernière colonie sur le continent africain. De plus, le communiqué du ministère malien a attiré une grande attention de la part des médias marocains, qui tentent à chaque occasion de ternir l’image de l’Algérie, un pays qui, depuis son indépendance, s’est attaché à respecter les principes de souveraineté des États et à promouvoir la résolution pacifique des crises.

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