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Les agendas étrangers risquent de provoquer un bain de sang dans la région

Avec les récents mouvements suspects des milices militaires dirigées par Khalifa Haftar vers le sudouest libyen, la zone frontalière de l’Algérie reste menacée par l’éventualité d’une escalade régionale et d’une guerre civile, ce qui pourrait perturber le pays et affecter son environnement régional, en particulier l’Algérie, qui fait face à des troubles armés sur ses frontières orientales et occidentales.

Face à ces tensions, l’Algérie continue de coordonner ses efforts avec les pays influents en Libye pour parvenir à une solution pacifique mettant fin à plus d’une décennie de chaos.

Le professeur de sciences politiques et de relations internationales, Mabrouk Kahi, a déclaré que les mouvements militaires des milices dirigées par Khalifa Haftar vers le sudouest libyen s’inscrivent dans les agendas des puissances internationales et des états clients dans la région, visant à créer davantage de chaos et à prolonger la crise. Ces mouvements coïncident avec les visites de son fils dans les pays du Sahel africain, ainsi que les visites et les délégations proHaftar dans plusieurs pays du MoyenOrient.

Kahi a souligné que « le timing n’est pas innocent, car il coïncide avec les élections présidentielles en Algérie et en Tunisie. Ce que Haftar cherche à faire, c’est renforcer son influence sur les deux voisins occidentaux de la Libye et étrangler le gouvernement d’unité nationale à Tripoli, étant donné qu’il a échoué à envahir Tripoli et à la renverser, et qu’il n’a pas réussi à obtenir une légitimité internationale pour son gouvernement parallèle à Benghazi ».

« Ce qui se passe en Libye occidentale est lié à la situation dans le nord du Mali »

Le professeur de sciences politiques, Khaled Khalif a, de son coté, attribué les mouvements de Haftar vers le sudouest libyen à plusieurs raisons régionales, notamment les développements dans le nord du Mali, considérant que certaines parties internationales cherchent à attiser le conflit en Libye.

« Le déplacement des forces de Haftar vers le sudouest libyen s’inscrit dans plusieurs contextes, dont une coordination continue avec le côté égyptien après la visite du directeur des services de renseignement égyptiens à Benghazi, le bastion de Haftar, il y a quelques jours », expliquetil, a ajoutant que « ce déplacement peut également être lié à ce qui se passe dans le nord du Mali et à la supériorité des mouvements touaregs sur les milices Wagner et le pouvoir militaire au Mali, tout en s’inscrivant également dans les ambitions de Haftar et de ses alliés pour étendre leur contrôle sur l’ouest libyen ».

Concernant l’impact de ces mouvements sur l’Algérie, l’analyste politique a souligné qu’il existe « un impact très significatif, car il y a une frontière commune entre les deux pays qui s’étend sur plus de 600 km, nécessitant une sécurisation et des préparatifs en cas de migrations massives de personnes fuyant les combats armés. De plus, le désordre sécuritaire pourrait offrir des opportunités aux groupes terroristes transfrontaliers et aux éléments du crime organisé, mettant ainsi les services de sécurité en état d’alerte maximale, en plus de ce qui se passe à la frontière malienne ».

Le docteur Khaled Khalif estime que l’Algérie a une position claire sur la Libye, en appelant à une résolution de la crise libyenne entre les Libyens euxmêmes et par des moyens pacifiques et amicaux, tout en affirmant qu’elle traite avec l’autorité légitime reconnue internationalement basée à Tripoli. Il a souligné que l’Algérie est bien consciente que certaines parties internationales souhaitent attiser le conflit en Libye, comme cela s’est produit au Mali lorsque le pouvoir militaire a renié le pacte de réconciliation parrainé par l’Algérie.

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