Le ministère des Affaires étrangères convoque l’ambassadeur français
L’Algérie ne tolérera plus désormais les pratiques et les actes de chantage émanant des autorités françaises et de leurs cercles collaborateurs, notamment les lobbies et les vestiges de l’extrême droite. Paris porte la responsabilité d’arrêter ces comportements hostiles, sous peine de voir la patience de l’Algérie atteindre ses limites. Il est du droit de l’Algérie de répondre si ces agissements persistent.
Récemment, le ministère des Affaires étrangères, de la communauté nationale à l’étranger et des affaires africaines a convoqué l’ambassadeur français, Stéphane Romatet, pour lui faire part de l’indignation et de la désapprobation de l’Algérie face aux actions hostiles des forces de sécurité françaises, qui se répètent de manière inquiétante et que les autorités algériennes ne peuvent plus tolérer ou ignorer.
Selon des informations en possession du journal « El Khabar », lors de la rencontre qui a eu lieu à la suite de cette convocation, des avertissements sévères ont été adressés à l’ambassadeur français, lui demandant de les transmettre aux autorités de son pays. Ces avertissements faisaient suite à l’escalade des actes hostiles attribués à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) française, visant les institutions de l’État algérien, dans le cadre des mauvaises intentions de Paris visant à déstabiliser l’Algérie et à nuire à ses intérêts.
D’après les informations disponibles, l’ambassadeur a été informé qu’en raison de la gravité des faits avérés, étayés par des preuves irréfutables, l’Algérie, qui en a assez de l’hypocrisie des autorités françaises, ne restera pas les bras croisés. Paris doit s’attendre à des réponses fermes.
Parmi les preuves présentées à l’ambassadeur Romatet, qui se trouvait dans une position difficile, figurent plusieurs actes hostiles qui ont été planifiés, dont une tentative d’introduction de grandes quantités d’armes et de munitions en Algérie par le port de Béjaïa, en provenance du port de Marseille, au profit du groupe terroriste dénommé “MAK”, dirigé par le terroriste recherché par la justice algérienne, Farhat Mehenni, qui bénéficie de la protection officielle des autorités françaises.
Il est à noter que cette opération a été déjouée grâce à la vigilance des services de sécurité et des douanes au niveau du port de Béjaïa.
Plus récemment, l’opinion publique nationale a été choquée par la révélation d’un complot tout aussi grave que l’introduction d’armements, relaté par Mohamed Amine Aïssaoui, victime d’une conspiration orchestrée par les services de renseignement français (DGSE). Cette conspiration visait à déstabiliser l’Algérie en recrutant des jeunes algériens pour rejoindre des groupes terroristes, afin de mener des attaques et de raviver une nouvelle guerre civile, similaire à celle des années 1990. Le rôle de l’association “Artemis”, connue pour ses activités suspectes et ses liens avec les services de renseignement français, a également été mis en lumière dans cette conspiration, que les autorités algériennes ont réussi à contrer avec professionnalisme.
Dans ses aveux, diffusés récemment sur la télévision publique algérienne, Aïssaoui a mis en garde contre les méthodes utilisées par les services de renseignement français pour impliquer la jeunesse algérienne dans des complots visant à déstabiliser l’Algérie, semer le chaos en représailles contre sa politique économique et l’efficacité de sa diplomatie dans le monde arabe et en Afrique.
En outre, l’ambassadeur français a été informé de nombreux autres actes hostiles de la France envers l’Algérie, tels que les réunions récurrentes organisées au sein des ambassades françaises en Algérie avec des individus connus pour leur hostilité envers les institutions de l’État algérien, ainsi que la protection accordée par Paris à des membres actifs des groupes terroristes “Rachad” et “MAK”, qui poursuivent leurs activités subversives sans la moindre inquiétude.
Dans ce même contexte, la campagne de diffamation et de désinformation contre l’Algérie en France, menée par des milieux proches des cercles du pouvoir, notamment l’extrême droite, connue pour sa haine viscérale envers l’Algérie, ou pour tout ce qui est algérien…. même du “chocolat” !