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La cyberattaque attribuée à des Algériens dévoile les dessous cachés du Maroc

Le régime du Makhzen a justifié son échec à protéger les systèmes d’information et la base de données de la Caisse nationale de sécurité sociale du royaume en qualifiant la cyberattaque, attribuée à des Algériens et survenue mercredi, d’«acte d’agression ».
Cette réaction intervient en réponse au soutien réitéré des ÉtatsUnis à la proposition marocaine concernant la question du Sahara occidental, alors que l’attaque serait, selon des rapports médiatiques, « une sanction populaire » menée par un hacker algérien, en représailles au piratage du compte de l’Agence de presse algérienne sur la plateforme X.
La cyberattaque visant la Caisse nationale de sécurité sociale marocaine a suscité une vive controverse au sein du royaume, non seulement en raison de la brèche de sécurité, mais surtout à cause de la divulgation des salaires de certains responsables marocains, mettant en lumière les écarts de rémunération importants entre différentes catégories de travailleurs et de fonctionnaires.
Les Marocains ont été beaucoup plus indigné par les la découverte des importantes inégalités salariales entre les employés et les responsables marocains que par les données personnelles stockées dans le centre de données gouvernemental, révélées par l’attaque survenue mercredi dernier.
L’attaque a été revendiquée par un compte nommé « Jabaroot DZ », affirmant qu’elle est une réaction aux attaques de hackers marocains, accusés d’avoir piraté le compte de l’Agence de presse algérienne sur X. Pourtant, le porteparole du gouvernement marocain a déformé les faits et déclaré: « cette attaque vise à perturber les succès et les victoires diplomatiques successives de notre pays».
Le même porteparole a qualifié, hier, la fuite massive de données personnelles de fonctionnaires marocains d’« acte criminel », accusant des « parties hostiles » au royaume d’être derrière l’opération dans le but de saboter ses succès diplomatiques dans le dossier du Sahara occidental, tout en évitant soigneusement de mentionner le piratage du compte de l’Agence de presse algérienne.
Depuis mercredi, plusieurs médias locaux rapportent que les données relatives aux rémunérations de près de deux millions de salariés dans environ 500.000 entreprises auraient été compromises.

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