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Driencourt continue de distiller son venin

Le maintien de Bruno Le Maire à la tête du ministère de l’Intérieur dans le nouveau gouvernement français a été perçu par les milieux hostiles à l’Algérie comme un feu vert pour poursuivre l’offensive politique et médiatique simultanée visant à forcer la partie algérienne à céder dans cette confrontation diplomatique intense.
Et pour mener cette mission, personne n’est plus qualifié que l’exambassadeur en Algérie, Xavier Driencourt, qui est apparu simultanément dans deux médias ces derniers jours, le journal de droite “Le Figaro” et la plateforme d’information “Atlantico”, proche de la droite sioniste ou des néoconservateurs, un signe que la campagne a repris après une pause liée à l’attention du public sur les pertes causées par le cyclone qui a frappé l’île de Mayotte et à la formation du gouvernement de François Bayrou.
Ce nouveau tournant de la campagne a vu l’exigence d’une fermeture des consulats algériens en France, au nombre de 20, et l’utilisation par le gouvernement français de la carte de l’accord de partenariat économique entre l’Algérie et l’Union européenne comme levier de pression.
Mais son objectif principal demeure l’accord migratoire de 1968, qui ne procure en pratique que peu d’avantages aux ressortissants algériens. Il appelle à son annulation unilatérale, en punition de l’Algérie pour son refus, selon lui, de faire des concessions pour récupérer les immigrés en situation irrégulière faisant l’objet de décisions judiciaires d’expulsion de France.
L’exambassadeur a répété son argument selon lequel cet accord accorde des avantages exceptionnels aux ressortissants algériens par rapport à ceux des autres pays, justifiant ainsi sa position de vouloir y renoncer. Cependant, il a reconnu que cette décision relève de la compétence exclusive du président français, Emmanuel Macron, le président le moins populaire de l’histoire de la Cinquième République.
Dans son entretien avec “Atlantico”, l’exambassadeur est revenu sur des propositions issues d’une feuille de route qu’il avait présentée en mai dernier. Cette feuille de route inclut des mesures telles que le retrait de la tutelle algérienne sur la mosquée de Paris, des restrictions sur les transferts financiers entre les deux pays, ainsi qu’un avertissement sur la capacité de l’Algérie à nuire à la France en utilisant une partie de la diaspora algérienne.

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