Dans un contexte d’anticipation face aux grands enjeux de la rentrée, le Premier ministre par intérim, M. Sifi Ghrieb, a pris l’initiative de diriger une séance de coordination avec les walis de la République. Cet événement, tenu en visioconférence, reflète la volonté du gouvernement de renforcer les liens entre l’administration centrale et les autorités locales. La présence du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, M. Brahim Merad, a également souligné l’importance de la démarche.
Les objectifs de la séance de coordination avec les walis
Au cœur de cette réunion figurent des thématiques cruciales telles que la rentrée scolaire et universitaire, mais également la préparation des collectivités pour les saisons à venir, notamment l’automne et l’hiver. L’enjeu est double : d’une part, il s’agit de veiller à ce que les infrastructures éducatives soient prêtes et accueillent les élèves et étudiants dans les meilleures conditions possibles, et d’autre part, de s’assurer que les mécanismes de développement local soient en place pour répondre aux besoins des citoyens.
Les objectifs spécifiques de cette séance de coordination incluent :
- Optimiser la gestion territoriale : Cela implique une meilleure répartition des ressources, que ce soit en matière d’infrastructures ou de services quotidiens.
- Anticiper les besoins sociaux : Identifier et prendre en compte les préoccupations des citoyens, en mettant l’accent sur un feedback local pertinent.
- Stimuler l’investissement local : Le développement économique local est essentiel, surtout dans un contexte où la croissance doit se faire par des initiatives régionales.
Des exemples concrets de ces objectifs incluent la mise en place de programmes de travaux publics pour améliorer les infrastructures, mais aussi des campagnes de sensibilisation pour encourager le retour à l’école. La gestion remplie par les walis dans leurs wilayas joue un rôle fondamental pour garantir la réussite de ces initiatives.
Les enjeux spécifiques de la rentrée scolaire et universitaire
La rentrée scolaire et universitaire est un moment critique qui requiert une attention particulière. En effet, chaque année, le gouvernement algérien investit des ressources considérables pour garantir le bon déroulement de cette période. Cela implique non seulement des efforts logistiques mais aussi une dynamique d’engagement social.
Pour 2025, plusieurs mesures ont été annoncées pour assurer une rentrée réussie :
- Augmentation des capacités d’accueil : Des projets de construction et de rénovation d’établissements scolaires et universitaires sont à l’étude afin d’améliorer l’infrastructure éducative.
- Formation des enseignants : La qualité de l’éducation dépend principalement des compétences des enseignants. Des programmes de formation continue sont prévus.
- Support psychologique : Reconnaissant le stress engendré par la reprise des activités pédagogiques, des services d’accompagnement psychologique seront offerts aux élèves et étudiants.
En parallèle, la réussite de cette rentrée dépend également des décisions prises au niveau des autorités locales. Les walis jouent donc un rôle décisif dans la mise en œuvre des politiques éducatives, et leur implication est primordiale.
La préparation pour l’automne et l’hiver : défis et stratégies
La saison automnale et hivernale présente des défis uniques pour les collectivités locales, qui doivent veiller à assurer la continuité des services publics, notamment dans des conditions climatiques parfois rigoureuses. La séance de coordination a permis aux walis d’échanger sur les meilleures pratiques à adopter en cette période.
Parmi les grands axes de discussion figuraient :
- Gestion des risques : Il est primordial d’élaborer des plans de secours pour faire face aux éventuelles intempéries, surtout dans les zones vulnérables.
- Énergie et chauffage : Assurer un accès efficace aux ressources énergétiques durant les mois les plus froids. Cela peut inclure des subventions pour les ménages à faible revenu.
- Santé publique : La saison froide est souvent marquée par une hausse des maladies respiratoires. Les walis doivent collaborer avec le secteur de la santé pour garantir la disponibilité des médicaments et des soins.
Des actions concrètes, telles que la mise en place de brigades de surveillance dans les zones à risques, sont nécessaires pour protéger les populations locales. Les investissements dans l’infrastructure des infrastructures publiques sont également au programme, avec un accent particulier sur les routes et les transports.
Le développement local comme moteur d’investissement économique
Un autre axe central abordé lors de cette réunion concerne le développement local, qui est essentiel pour stimuler l’économie des wilayas. Chaque wali a la responsabilité d’identifier les opportunités d’investissement et de soutenir la création d’entreprises locales.
Dans cette optique, plusieurs initiatives ont été évoquées :
- Incitations fiscales : La mise en place de mesures fiscales attractives pour les investisseurs peut dynamiser l’économie locale.
- Partenariats publicprivé : Les walis sont encouragés à établir des partenariats avec le secteur privé afin de cofinancer des projets d’infrastructures et de services.
- Formations professionnelles : Élaborer des programmes de formation adaptés aux besoins des entreprises pour développer les compétences des travailleurs locaux.
Ces mesures sont primordiales pour encourager la création d’emplois et assurer une montée en compétences de la population, favorisant ainsi le bienêtre économique et social des citoyens.
Le rôle du gouvernement dans la gestion territoriale et la fonction publique
Le gouvernement, représenté par le Premier ministre, joue un rôle crucial dans la coordination entre les différents acteurs concernés par la gestion territoriale et la fonction publique. Lors de la séance de coordination, il a été réaffirmé que la collaboration entre l’administration centrale et les différentes wilayas est essentielle pour le bon fonctionnement des services aux citoyens.
Les enjeux sont multiples :
- La transparence : Assurer une communication claire entre les différents niveaux du gouvernement pour éviter les malentendus et les blocages administratifs.
- Le contrôle qualité : Veiller à ce que les services offerts aux citoyens respectent des normes de qualité strictes, notamment dans le secteur de la santé et de l’éducation.
- L’innovation : Encourager les walis à adopter des solutions innovantes pour faire face aux enjeux locaux, notamment par le biais de la digitalisation des services publics.
Pour alimenter cette dynamique, une attention particulière doit être portée à la formation continue des acteurs de la fonction publique, afin qu’ils puissent s’adapter aux évolutions des politiques publiques et des attentes citoyennes.
Les défis de l’administration locale et de la fonction publique
Face à la complexité des enjeux actuels, l’administration locale rencontre plusieurs défis qu’elle doit relever afin de garantir un service de qualité auprès des citoyennes et citoyens. Ces défis nécessitent l’engagement de tous les acteurs concernés.
Parmi les défis majeurs figurent :
- La bureaucratie : Trop souvent, les décisions tardent à être prises à cause de procédures administratives complexes.
- Le manque de ressources : Une insuffisance budgétaire qui limite la portée des projets de développement local.
- La résistance au changement : L’adhésion des agents de l’administration à de nouveaux modes de fonctionnement reste un enjeu clé à surmonter.
Pour remédier à ces préoccupations, des efforts concertés de formation et d’accompagnement doivent être déployés pour transformer cette dynamique et permettre au personnel de la fonction publique de disposer des outils nécessaires pour agir efficacement.
المصدر: الجزائر الآن