Ce lundi soir à Alger, l’Algérie et la Libye ont franchi une nouvelle étape dans leurs relations bilatérales en signant un accord de coopération douanière. Cet engagement marque une volonté commune de renforcer la coopération administrative et de lutter contre des problématiques telles que la contrebande et la criminalité organisée transfrontalière. Les autorités douanières des deux pays envisagent des mesures concrètes pour faciliter la circulation des marchandises et des personnes, tout en partageant leur expertise dans le domaine. Cette initiative, présidée par les directeurs généraux des douanes algériennes et libyennes, souligne l’importance d’une collaboration étroite pour faire face à des enjeux économiques et sécuritaires majeurs qui touchent les deux nations.
Récemment, une étape importante a été franchie dans les relations algériennes et libyennes avec la signature d’un accord de coopération douanière à Alger. Cet accord vise à renforcer la lutte contre des pratiques illégales comme la contrebande et à améliorer la collaboration entre les autorités douanières des deux pays, notamment par des échanges d’expertise et des formations.
Les enjeux de la coopération douanière
Avec cet accord, l’Algérie et la Libye s’engagent à activer la coopération administrative mutuelle. Ce processus incluera des discussions sur les moyens d’améliorer le fonctionnement douanier, mais également sur des questions cruciales telles que la lutte contre la criminalité organisée et les flux de marchandises illicites. Les deux pays, partageant une longue frontière, voient là une opportunité pour anticiper et contrer ensemble les menaces à leur sécurité économique et sociale.
Une réunion significative
Le directeur général des Douanes algériennes, le général major Abdelhafidh Bakhouche, a présidé une réunion cruciale avec son homologue libyen, le général major Musa Ali Muhammad. Au cours de cette rencontre, ils ont examiné en détail les mécanismes permettant de renforcer la coopération douanière bilatérale. Cette discussion a mis en lumière l’importance d’une coordination efficace pour faire face au fléau de la contrebande, qui touche particulièrement le trafic d’argent, de drogues et de substances psychotropes.
Les impacts de cet accord sur l’économie
Ce nouvel accord ne se limite pas simplement à des dispositions techniques, il a aussi des implications économiques profondes pour les deux nations. En facilitant la circulation des marchandises et des voyageurs, cet accord pourrait également revitaliser les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Libye. Le général Bakhouche a souligné que le phénomène de la contrebande a des effets dévastateurs tant sur l’économie que sur la santé publique. Ainsi, cet engagement suppose une véritable volonté d’aborder collectivement ces défis.
La mise en œuvre des mécanismes de coopération
Le déploiement des mécanismes issus de cet accord sera crucial pour garantir son succès. Les deux dirigeants douaniers ont convenu d’intensifier les échanges d’expertise et de connaissances, en vue d’harmoniser les pratiques douanières. Cette collaboration devra également s’appuyer sur une application efficace de la convention d’assistance administrative mutuelle déjà existante depuis 1989. Lever les obstacles potentiels à cette coopération sera essentiel pour assurer une mise en œuvre optimisée sur le terrain.
Vers une amélioration des relations bilatérales
Finalement, cet accord de coopération douanière marque un tournant dans les relations entre l’Algérie et la Libye. En unissant leurs efforts pour lutter contre la criminalité transfrontalière, ces deux pays montrent leur détermination à travailler ensemble pour un avenir plus sûr et plus prospère. En renforçant leur coopération douanière, ils ouvrent la voie à de nouvelles perspectives non seulement dans le domaine des affaires, mais également dans la promotion de la stabilité régionale.
المصدر: الجزائر الآن
