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Les retraités algériens vivant en France apprennent une nouvelle réjouissante : un amendement controversé qui imposait un contrôle annuel de leur existence a été abandonné. Cette décision soulage un grand nombre de bénéficiaires qui, jusqu’ici, craignaient de devoir justifier leur statut chaque année devant les autorités consulaires. Avec près de 335 000 retraités algériens touchant en moyenne 260 euros par mois, cet enjeu n’est pas négligeable.

Retraités algériens : Un amendement retiré

L’amendement en question a été proposé par le député Fabien Di Filippo dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Initialement, ce texte prévoyait que les retraités vivant à l’étranger doivent se présenter en personne chaque année pour prouver qu’ils sont toujours en vie. Une contrainte jugée trop pesante par beaucoup.

Les raisons du retrait de ce contrôle annuel

  • Fraude : L’objectif de cet amendement était d’éradiquer les cas de fraude liés aux pensions, en réponse à certains cas de décès non déclarés découverts lors d’un programme de contrôle.
  • Statistiques préoccupantes : En 2022, 30 % des retraités de plus de 98 ans convoqués n’avaient pas pu se rendre au rendezvous.
  • Alternatives : La législation existante permet de vérifier l’existence des bénéficiaires grâce à des échanges automatiques de données, des contrôles sur place, ainsi que des certificats validés par les services consulaires.

Conséquences pour les retraités algériens

Avec le retrait de cet amendement, les retraités algériens respirent enfin. Ils vont pouvoir continuer à percevoir leur pension sans être soumis à des contraintes administratives supplémentaires. Actuellement, ces retraités représentent un versement total de 87 millions d’euros par mois, une aide précieuse pour de nombreuses familles.

Montant mensuel total des pensions Nombre de retraités Montant moyen par retraité
87 millions d’euros 335 000 260 euros

D’autres mesures en vue

Malgré ces bonnes nouvelles, d’autres mesures relatives aux droits des retraités pourraient être mises en place. Par exemple, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) envisage de resserrer le contrôle des retraites, notamment en ciblant les retraités de plus de 85 ans, et ce, jusqu’en 2027.

  • Application biométrique prévue : Une application est envisagée pour prouver l’existence des retraités sans qu’ils aient besoin de se déplacer.
  • Modification de l’Aide de solidarité aux personnes âgées : La durée de résidence en France pourrait passer de six à neuf mois.
  • Contrôles renforcés : L’utilisation des fichiers de contrôle des déplacements aériens pourrait être étendue pour vérifier la résidence des retraités.

Enjeux des services financiers et de l’aide sociale

Les changements dans le traitement des pensions et les services financiers touchent aussi les Algériens résidant à l’étranger. La sécurité sociale française fait face à des enjeux majeurs et se doit de s’adapter. Il convient de garder un œil sur l’évolution des règles, surtout quand parlent de la pérennité des transferts d’argent et des politiques d’aide sociale envers les retraités algériens.

Impact du contexte politique

Cette décision survient dans un climat parfois tendu entre l’Algérie et la France, avec des retombées potentielles sur les relations diplomatiques. Cela soulève une question : serontelles affectées par des décisions politiques réciproques concernant les droits des immigrés et des retraités?

Dans tous les cas, les retraités algériens, qui ont travaillé dur pendant des décennies en France, peuvent se réjouir d’apprendre que leurs droits sont préservés. Ils peuvent continuer à bénéficier de leurs pensions sans crainte d’interruptions administratives.

المصدر: الجزائر الآن

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