Le 17 avril 2025, la secrétaire d’État aux affaires africaines, Mme Bakhta Selma Mansouri, a entrepris une mission de travail en Angola, marquant une étape importante dans le renforcement des liens diplomatiques entre l’Algérie et ce pays d’Afrique australe. Invitée par son homologue angolaise, Mme Esmeralda Mendonça, cette visite s’inscrit dans une dynamique de coopération bilatérale visant à exploiter tout le potentiel des relations internationales entre les deux nations. Cette mission est également significative dans le cadre des défis contemporains liés à la paix, à la sécurité, et au développement en Afrique.
Les objectifs de la mission de travail en Angola
La visite de la secrétaire d’État aux affaires africaines s’articule autour de plusieurs objectifs clés. Il s’agit notamment de :
- Renforcer la coopération bilatérale entre l’Algérie et l’Angola dans des domaines d’intérêt commun.
- Examiner les modalités de coordination des positions au sein des instances multilatérales, telles que l’Union africaine et les Nations Unies.
- Créer des opportunités de partenariat dans les domaines économiques et culturels.
Au cours de cette mission, la secrétaire d’État a souligné l’importance de ces échanges pour le développement des deux pays et a mis en exergue le potentiel de collaboration en matière d’économie, d’énergie, et de sécurité régionale. Par ailleurs, elle a noté que les consultations politiques peuvent également s’étendre à d’autres secteurs comme l’éducation, la science et les technologies.
Les discussions sur la coopération économique
Un des grands axes de cette mission a été l’évaluation des opportunités d’investissement économique entre l’Algérie et l’Angola. Grâce à cette visite, il a été possible d’identifier des projets communs pouvant profiter des richesses naturelles de chaque pays.
Il est à noter que l’Algérie dispose d’une expertise éprouvée dans les domaines de l’hydrocarbure et des infrastructures, tandis que l’Angola est connu pour ses ressources minérales et sa richesse en agroindustrie. Cette complémentarité offre de nombreuses perspectives :
- Augmentation des échanges commerciaux.
- Participation des entreprises algériennes aux projets d’infrastructure angolais.
- Encouragement des investissements directs étrangers.
Les discussions n’ont pas manqué de porter sur l’importance de créer un cadre juridique qui facilite ces collaborations. En ce sens, un mémorandum d’entente a été signé entre les ministères des affaires étrangères des deux pays, afin d’établir un cadre institutionnel clair pour les consultations politiques et économiques.
Les enjeux de la diplomatie africaine moderne
La mission de la secrétaire d’État met en lumière les enjeux qui traversent la diplomatie africaine contemporaine. En effet, le continent fait face à des défis multiformes. Les questions de paix, de sécurité, et de développement durable sont au cœur des préoccupations des leaders africains. La coopération entre pays, comme celle entre l’Algérie et l’Angola, est essentielle pour faire face à ces enjeux.
Au niveau régional, l’instabilité dans certaines zones, le terrorisme, et les conflits armés posent des problématiques critiques. En ce sens, des initiatives communes sont nécessaires :
- Cultiver un climat de paix.
- Promouvoir la sûreté régionale par des échanges d’informations.
- Renforcer les dispositifs de réponse rapide aux crises.
En outre, les défis liés à l’économie mondiale, comme la volatilité des prix des matières premières, obligent les pays africains à travailler ensemble pour diversifier leurs économies et réduire leur dépendance. Ce genre de collaboration prend tout son sens lorsque l’on sait que le continent regorge de ressources inexploitées.
Les perspectives de développement durable
Dans le cadre de sa mission, la secrétaire d’État a également abordé les questions de décarbonation et de développement durable. Conscient des préoccupations environnementales qui affectent tous les pays, l’Algérie et l’Angola se sont accordés sur le fait qu’il est crucial d’intégrer des pratiques durables dans leurs politiques économiques.
Les discussions ont permis de définir des objectifs communs, notamment :
- Renforcer l’utilisation des énergies renouvelables.
- Développer des initiatives en matière de gestion de l’eau.
- Protéger la biodiversité et les écosystèmes.
Cette approche intégrative permet non seulement de répondre aux exigences du développement durable, mais aussi de favoriser un climat attrayant pour les investisseurs étrangers, conscients de l’importance croissante d’une économie verte.
Le rôle de la politique étrangère dans les relations internationales
Cette mission constitue aussi une illustration parfaite de la manière dont la politique étrangère peut jouer un rôle déterminant dans le développement des relations internationales. L’Algérie, à travers cette initiative, cherche à renforcer sa position en tant que leader régional capable de dialoguer et de négocier au nom de l’Afrique.
Non seulement cette mission contribuetelle à la stabilité régionale, mais elle incarne aussi un modèle de coopération SudSud, qui permet aux pays d’unir leurs forces pour faire face aux défis communs.
Le cadre multilatéral, notamment à travers des organismes tels que l’Union africaine, joue un rôle crucial pour coordonner les efforts d’intégration régionale. Il est indispensable d’explorer des mécanismes qui facilitent l’harmonisation des politiques et des programmes entre les pays africains.
Les défis et les opportunités à saisir
Dans le cadre de ces échanges, plusieurs défis peuvent être identifiés :
- La nécessité de créer des opportunités d’emploi pour les jeunes.
- Faire face aux migrations forcées dues aux conflits et à la pauvreté.
- Réduire les inégalités sociales et économiques entre les différentes régions.
Cependant, ces défis sont accompagnés d’opportunités uniques. En s’appuyant sur une diplomatie active et des partenariats solides, des solutions innovantes peuvent être mises en œuvre. La technologie, par exemple, peut jouer un rôle clé dans la transformation des économies africaines.
Les suites de la mission et la continuité des efforts bilatéraux
À l’issue de cette mission, la volonté des deux pays de maintenir un dialogue continu est manifeste. La secrétaire d’État et son homologue angolaise se sont accordées pour renforcer des rencontres périodiques, permettant ainsi un suivi de l’évolution des projets discutés. L’objectif est de créer un mécanisme de coopération qui soit dynamique et réactif aux réalités changeantes de la région.
Il devient primordial d’établir une feuille de route pour orienter les actions futures, et d’identifier les domaines prioritaires pouvant faire l’objet d’une coopération approfondie. Cela inclut des secteurs comme l’agriculture, la santé et l’éducation.
- Établir des programmes conjoints de formation.
- Développer des projets agricoles intégrés.
- Initiatives pour améliorer la couverture sanitaire.
Le dialogue qu’entretiennent l’Algérie et l’Angola illustre ainsi la détermination à faire avancer les intérêts mutuels tout en travaillant pour la sécurité et le développement durable de la région.
المصدر: الجزائر الآن
