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Retailleau rappelé à l’ordre par l’Elysée

Le ministre de l’Intérieur français s’estil fait “tirer l’oreille” par le président Macron et du Premier ministre François Bayrou après avoir franchi les limites dans son approche de la crise diplomatique avec l’Algérie ? L’annonce du ministre des Affaires étrangères français, selon laquelle il a demandé à visiter l’Algérie et attend une réponse des autorités algériennes, indique que Rottailleau a tenté de faire passer ses opinions personnelles antialgériennes, profitant des divergences au sein du nouveau gouvernement, ce qui a conduit l’Élysée à intervenir pour définir les limites des ministres.

 

Toutes les déclarations faites par le ministre de l’Intérieur exprimaient ses opinions personnelles et ses désirs individuels, plus que les orientations officielles du gouvernement de François Bayrou. Il a donc tenté d’exploiter l’état de “mécontentement” au sein du gouvernement, qui était préoccupé par la manière d’éviter une chute sous la pression d’une motion de censure des députés de l’opposition, pour apparaître comme un acteur clé dans la crise entre la France et l’Algérie, comme si cela relevait de ses fonctions et de sa compétence. Comment un ministre peutil se permettre de réclamer l’annulation de l’accord sur l’immigration de 1968, comme si cela concernait le ministère de l’Intérieur, alors qu’il s’agit d’un accord signé entre deux États, et donc tout changement nécessiterait une demande des présidences des deux pays ?

Lorsqu’il s’est heurté à un « mur » dans cette affaire, Retailleau a décidé de se tourner vers l’association “CIMADE”, qu’il a demandée à dissoudre car elle offre une assistance juridique aux demandeurs d’asile, et il a également appelé à interdire l’aide médicale aux migrants sans papiers en France, dans une tentative de raviver la loi sur l’immigration après que le Conseil constitutionnel ait annulé 40 articles sur les 86 du projet de loi pour leur inconstitutionnalité.

Au lieu de prendre la responsabilité de son “imprudence” dans le traitement de ce dossier, Retailleau a tenté de retourner sa “déconvenue” juridique dans l’affaire de l’expulsion du ressortissant algérien en accusant l’Algérie de “mépriser” la France, un terme intentionnel destiné à flatter les sentiments des courants coloniaux et à leur rappeler l’affaire de “l’éventail” utilisée par la France comme prétexte pour envahir l’Algérie.

Mais cela ne s’est pas arrêté là. Une autre histoire a été inventée concernant les “influenceurs” algériens, que le magazine “Le Point” a accusés de travailler pour le gouvernement algérien afin de “déstabiliser la France”, avant que ces accusations ne s’effondrent et que le ministre de l’Intérieur, ne soit contraint de reconnaître dans un entretien avec le journal “L’Express” qu'”il n’existe aucune preuve que les influenceurs algériens agissent en coordination avec le gouvernement”. Pourtant, il continue de prétendre que “rien ne donne à l’Algérie le droit d’insulter la France”, prolongeant ainsi le discours colonial et ses mensonges historiques. Mais qui a insulté l’autre ? N’estce pas celui qui a soutenu la position du Maroc sur le Sahara contre la légalité internationale, qui refuse de dépolluer les zones d’essais nucléaires français dans le désert algérien, qui tergiverse sur la question de la reconnaissance des crimes coloniaux et qui traite les questions de mémoire et de patrimoine volé au “comptegoutte” ?

Cette campagne antialgérienne menée par la France, qui se cache derrière le prétexte de la liberté d’expression et les lamentations au sujet de l’affaire Sansal puis des influenceurs, montre que l’objectif est de pousser l’Algérie à abandonner ses revendications historiques fondamentales en la distrayant avec des questions politiciennes futiles.

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