La relance de la production de viandes rouges en Algérie prend un tournant significatif avec l’installation récente d’une Commission nationale. Initiée par le ministère de l’Agriculture, cette démarche vise à examiner des propositions concrètes pour dynamiser le cheptel national ovin et bovin. À travers cette initiative, les autorités souhaitent non seulement augmenter la production locale, mais également assurer un approvisionnement stable du marché tout en réduisant la dépendance aux importations. En réunissant divers acteurs clés du secteur, cette commission entend mettre en place une feuille de route pragmatique pour répondre à ces enjeux cruciaux. C’est un pas de géant vers une agriculture durable et un développement économique local renforcé.
Récemment, une Commission nationale a été mise en place pour renforcer la production de viandes rouges en Algérie. Cette initiative, soutenue par le ministère de l’Agriculture, vise à développer les filières ovin et bovin tout en stabilisant le marché du bétail. Les mesures proposées devraient contribuer non seulement à l’augmentation de la production, mais aussi à réduire la dépendance aux importations. Une démarche qui semble cruciale pour l’avenir agricole du pays.
Un cadre officiel pour une demande croissante
La mise en place de cette commission s’inscrit dans un contexte où la demande de viande rouge est en forte hausse. Le ministre de l’Agriculture, Youcef Cherfa, a présidé cette installation dans le cadre de la mise en œuvre des décisions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Ce projet est essentiel pour encourager la production domestique, renforcer la sécurité alimentaire et, par ricochet, soutenir les éleveurs locaux.
Objectifs clairs pour un secteur en plein essor
Cette Commission a pour mission d’examiner et de proposer des mesures visant à dynamiser le cheptel national, tant ovin que bovin. Une préoccupation particulière sera accordée à la protection de cette ressource précieuse, en vue d’augmenter la production. Un accent particulier sera également mis sur la réduction de l’importation de viandes rouges, ce qui contribuerait à renforcer l’économie locale.
Une approche collaborative pour des résultats concrets
Les membres de la commission vont , durant les deux prochaines semaines, travailler à l’élaboration d’une véritable feuille de route pratique. Cette approche collaborative permettra de rassembler les idées et les besoins des différentes parties prenantes, notamment les éleveurs, les fédérations agricoles et les organismes gouvernementaux. Parmi les participants présents lors de l’installation de la commission, on peut noter les représentants de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA) et de la Chambre nationale d’agriculture (CNA), qui jouent un rôle clé dans cette dynamique.
Enjeux économiques et environnementaux au cœur des discussions
Un des enjeux majeurs de cette commission est d’assurer un approvisionnement continu du marché local en viande rouge. Les débats porteront également sur les conséquences sanitaires et environnementales de cette filière. Il est fondamental d’explorer des solutions qui améliorent l’empreinte carbone de la viande tout en garantissant des bénéfices pour la santé humaine. En effet, une viande produite localement pourrait être synonyme de plus de contrôle sur les méthodes de production et d’élevage.
Un projet porteur pour l’agriculture algérienne
La création de cette Commission s’inscrit dans une démarche plus large des autorités algériennes pour stimuler la production agricole. Avec un cadre structuré et des objectifs clairs, le gouvernement montre sa volonté de donner un véritable coup d’accélérateur à la filière viande, tout en prenant en compte les enjeux durables. Ce projet pourrait également permettre de créer des emplois et d’améliorer les conditions de vie des agriculteurs et éleveurs algériens.
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المصدر: الجزائر الآن
