Projet de régulation du marché à l’ordre du jour du gouvernement
Le Premier ministre, Nadir Larbaoui, a présidé aujourd’hui, jeudi, une réunion du gouvernement consacrée à l’examen de deux projets de décrets exécutifs.
Selon un communiqué du premier ministère, les projets concernent « l’élaboration et la mise en œuvre de plans de renforcement des infrastructures et des édifices ayant une valeur stratégique ou patrimoniale, ainsi que l’exécution de la stratégie nationale de communication et d’information et des programmes de formation, d’enseignement et de recherche scientifique dans le domaine des risques de catastrophes ». Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre des textes d’application de la loi n° 2404, datée du 26 février 2024, portant sur les règles de prévention, d’intervention et de réduction des risques de catastrophes dans le cadre du développement durable.
Le communiqué ajoute qu’en « exécution des directives du Président de la République visant à renforcer l’ouverture des établissements d’enseignement supérieur algériens sur leur environnement international et à améliorer leur compétitivité et leur attractivité, le gouvernement a examiné un projet de décret présidentiel fixant les conditions et modalités d’accueil des étudiants étrangers dans les établissements algériens d’enseignement et de formation supérieurs ».
Il a ajouté que « dans le cadre du suivi des directives du Président de la République concernant le renforcement des mécanismes de régulation du marché pour garantir la stabilité des prix et préserver le pouvoir d’achat des citoyens, le gouvernement a entamé l’étude d’un projet de décret exécutif portant sur les mécanismes de mise en œuvre des règles applicables aux pratiques commerciales, telles que définies par la loi n° 0402, datée du 23 juin 2004 ».
Enfin, la réunion du Conseil des ministres a abordé « la promotion et l’encouragement de l’investissement privé dans le domaine de la santé », en étudiant un projet de décret exécutif modifiant et complétant le décret exécutif n° 21136, qui fixe les conditions et modalités d’exploitation des établissements de santé privés et l’organisation de leurs activités.