Rencontre décisive entre Beddari et les représentants des étudiants en sciences médicales
Les doyens des facultés de médecine et les représentants des étudiants en sciences médicales (médecine, pharmacie et chirurgie dentaire) tiendront aujourd’hui une réunion avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Kamel Baddari. Cette rencontre vise à discuter des revendications des étudiants qui ont conduit à des manifestations nationales. C’est une initiative du ministre pour trouver des solutions qui permettront aux étudiants de retourner en cours, en particulier dans un domaine que le ministre Baddari considère comme prioritaire.
Selon nos sources le ministre a choisi d’organiser une rencontre globale rassemblant les responsables des facultés afin d’examiner chaque demande spécifique à chaque faculté, tout en abordant les préoccupations communes à toutes les facultés. Les représentants des étudiants en colère auront l’occasion de discuter directement avec les responsables de leur faculté devant le ministre, dans le but de trouver des solutions durables pour apaiser les tensions observées dans certaines facultés depuis le 16 octobre 2024.
La réunion devrait permettre de donner la parole à tous les représentants des étudiants et corriger certaines informations qui ont exacerbé la situation. Le ministre Beddari expliquera en détail l’importance accordée par le ministère aux spécialités médicales, assurant qu’elles bénéficieront d’une formation adéquate et de ressources suffisantes. Les propositions du ministre concernant la création de “modules” ont reçu l’approbation officielle du président, compte tenu de leur importance à long terme.
Il est à noter que les manifestations qui ont débuté la semaine dernière ont été portées par des étudiants en médecine qui ont de nombreuses revendications telles que : la régulation de l’augmentation du nombre d’étudiants en sciences médicales de manière raisonnable, l’établissement de centres de formation entièrement équipés pour assurer la qualité de l’enseignement et des stages, la révision des bourses des étudiants en médecine et des internes, en les ajustant en fonction de leurs besoins, la validation des diplômes en sciences médicales selon des critères garantissant une formation de haut niveau, la clarification des droits et obligations des médecins internes, la mise en place d’un programme général sous la supervision de professeurs qualifiés, la définition du sort des médecins au chômage et la recherche de solutions pour l’emploi et la formation à court et long terme, l’augmentation du nombre de places disponibles pour l’examen de spécialité, en fonction du nombre de médecins participant et des besoins de chaque service médical.