L’Algérie veut établir un partenariat équilibré avec l’UE
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a réaffirmé ce mardi l’engagement de l’Algérie à poursuivre ses efforts pour établir un partenariat “équilibré” et “bénéfique” avec ses voisins méditerranéens et l’Union européenne.
Lors d’une allocution à l’occasion des activités organisées par le ministère pour célébrer la Journée nationale de la diplomatie, sous le thème “Positions constantes dans la promotion des valeurs de paix et des vertus de la coopération internationale”, Attaf a déclaré que l’Algérie continuait à œuvrer pour la mise en place d’un partenariat qui respecte “pleinement le principe d’équilibre des intérêts des deux parties”. Il a ajouté que ce partenariat devrait avoir pour priorité le soutien au développement économique de l’Algérie “sans contraintes, sans conditions et sans obstacles”.
Le ministre a, également, souligné que ce partenariat devait aller audelà du “profit commercial immédiat” et s’inscrire dans une vision stratégique plus large, centrée sur le développement durable.
Il a rappelé les propos récents du président Abdelmadjid Tebboune, qui a exprimé le souhait de l’Algérie de “lancer une révision de l’accord de partenariat avec l’Union européenne dans un climat de confiance, de fluidité et de compréhension”, afin de rétablir les équilibres nécessaires et d’adapter l’accord à la nouvelle réalité économique de l’Algérie.
Attaf a ajouté que la diplomatie algérienne continuerait, sous la direction du président de la République, à renforcer les relations avec ses frères, amis et partenaires, et à unir ses efforts avec eux pour relever les grands défis auxquels la communauté internationale est confrontée aujourd’hui.
Le ministre a souligné la gravité et l’urgence de ces défis, affirmant que “tout le monde est affecté, tout le monde est concerné, et tout le monde doit œuvrer pour améliorer la situation”, avant de conclure que l’Algérie sera “un acteur clé dans ce processus”.