Le palais de Mohammed VI s’embrase
Les services de sécurité et les militaires marocains s’affrontent de plus en plus au sujet de la succession du roi Mohammed VI, absent, ce qui a ,récemment , donné lieu à des luttes intestines ayant fait de nombreux morts et blessés lors d’affrontements entre la garde privée de Moulay Hicham et la garde du prince héritier, pour en découdre et savoir qui aura le dessus pour succéder au roi souffrant d’une grave maladie chronique.
L’armée marocaine et les différents services de sécurité vivent une scission brutale dans les rangs des officiers et des soldats, qui se traduit par un nombre croissant de désertions du service militaire et de déclarations de désobéissance en raison de l’oppression du régime du Makhzen, avec en toile de fond des règlements de comptes et des profondes divisions entre les composantes de l’armée marocaine.
Mise en garde des médias contre les nouvelles d’affrontements armés
L’un des résultats de cette rébellion et de cette usure croissantes avec comme objectif de préparer l’alternative à la prochaine phase de gouvernance au Maroc, est l’augmentation de morts et de blessés, après le recours au langage des balles parmi les forces armées marocaines, comme l’ont montrés les récents événementsqui se sont produits, à titre d’exemple de ces luttes intestines sanglantes ;ainsi des affrontements armés ont éclaté entre la garde privée de “Moulay Hicham” et la garde privée du prince héritier “Moulay Hassan”, le fils aîné du roi Mohammed VI, au cours desquels plusieurs victimes ont été tuées et blessées de part et d’autre. Les luttes intestines ont également alimenté un nombre croissant de mutineries parmi les officiers et les soldats des forces royales marocaines.
Les médias marocains, et même les sites d’information en ligne, ont reçu pour instruction de ne pas faire état des décès survenus lors de ces affrontements entre les gardes du corps de Moulay Hicham et le prince héritier. Les autorités marocaines ont également bloqué les pages des médias sociaux qui oseraient rendre compte de ces affrontements et d’autres, et ont emprisonné ceux qui les géraient.
Rébellion et désobéissance dans l’armée et la police
L’état de rébellion et de désobéissance a également gagné les rangs des forces de sécurité marocaines, qui assistent à une révolution sans précédent, en refusant de réprimer les manifestations populaires quotidiennes qui ont lieu dans les villes marocaines en raison de la vague de colère suscitée par les conditions sociales et professionnelles désastreuses et le désespoir de voir les conditions de vie s’améliorer, alors que la situation économique et politique s’aggrave de jour en jour et qui annonceun effondrement global, surtout que le gouvernement est dans une situation d’incapacité de payer les salaires et les traites des travailleurs et des employés. La vague croissante de colère dans les rues et le refus des forces de sécurité de la réprimer comme auparavant, sont alimentés par l’obstination du Makhzen à renforcer ses relations avec l’entité sioniste, qui tue et maltraite le peuple palestinien à Gaza et dans l’ensemble des territoires occupés dans des massacres continus depuis six mois, faisant plus de 34 000 martyrs, des centaines de milliers de blessés et de déplacés, et détruisant l’infrastructure de la bande de Gaza.
Comme ce fut le cas avec la mutinerie de plusieurs unités de l’armée marocaine, et en raison de ces circonstances difficiles qui ont plongé les familles marocaines de plus en plus dans la pauvreté et le besoin et des manifestations croissantes contre l’injustice, la répression et l’emprisonnement arbitraire, de nombreux officiers de police ont rejoint le “Mouvement des Officiers Libres” qui a été annoncé au cours des derniers mois. Ce mouvement révolutionnaire a commencé par la défection de centaines d’officiers et de soldats marocains d’une caserne militaire de la ville de Rabat des rangs des Forces armées royales, ce qui a contraint la direction de l’armée marocaine, qui bénéficie des largesses du palais, à déclarer un “état d’urgence” maximal, au cours duquel elle a suspendu les hauts responsables de la caserne qui ont assisté à la mutinerie et les a déférés devant la justice militaire, y compris les soldats qui ont refusé de servir lorsqu’il s’agissait de poursuivre les campagnes de répression contre le peuple sahraoui.
Avec l’extension de l’insubordination et de la désertion des forces militaires et de sécurité marocaines, le nombre des éléments de “l’armée des rebelles” qui ont rejoints les rangs du “Mouvement des officiers libres” augmente, et devient de plus en plus organisé, indiquant la mise en place d’une armée parallèle avec le soutien de larges segments du peuple marocain qui s’enfonce de plus en plus dans la pauvreté et l’oppression tant disque qu’une minorité profite jusqu’à la satiété des largessesdes « brigades » du “Royaume du Haschisch”, la base arrière et l’allié de l’entité sioniste.